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Le leader socialiste a ensuite expliqué que la deuxième raison de l’impasse où se trouve la mission de l’envoyé personnel de Ban Ki-moon au Sahara reste l’échec de l’approche de Christopher Ross qui a parié sur des contacts informels pour débloquer les négociations. Résultat : on se retrouve aujourd’hui devant un immobilisme. « En plus l’expérience a montré que l’actuel envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU n’est ni impartial ni objectif.
Il s’agit donc d’une nouvelle tournée de routine qui n’ouvrira pas de nouvelles perspectives. Habib El Malki a indiqué également que la situation au Sahel et au Mali est dangereuse et inquiétante et met en péril toute la région et en premier lieu l’Algérie : « Ce qui se passe au Sahel et au Mali avec toutes ses implications géopolitiques doit provoquer une remise en cause totale du positionnement des pays riverains qui sont menacés à terme en tant qu’Etats dans leurs existences et leurs souverainetés respectives. L’Algérie reste une cible privilégiée dans ce sens. »
En effet le régime des généraux à Alger joue avec le feu en abritant et accueillant le Polisario sur son territoire. Les dernières informations parvenant du Mali ont prouvé que des combattants du Polisario opéraient au sein d’AQMI. Des liaisons dangereuses dont l’Algérie paierait les frais. La dernière attaque d’un site pétrolier algérien en est la preuve.
En ce qui concerne le front intérieur, Habib El Malki est catégorique. « La diplomatie officielle, les partis politiques, la société civile doivent converger dans le cadre d’une nouvelle stratégie plus offensive pour mieux préparer les prochaines échéances et notamment la prochaine réunion du Conseil de sécurité prévue pour le mois d’avril. Et d’ajouter que les propositions de Christopher Ross dont parlent certains médias comme l’intégration dans un système de fédération ou d’union personnelle ne sont pas nouvelles et que l’Algérie les a toujours rejetées.
De son côté, Christopher Ross a pu rencontrer les présidents des deux Chambres du Parlement ainsi que le chef du gouvernement. Une certitude : le Maroc tient à son intégrité territoriale en restant ouvert au dialogue et à la recherche d’une solution consensuelle.
« De même et à la lumière des derniers développements dans la région, notamment sur le plan sécuritaire, le Maroc demeure convaincu de l’urgence d’avancer vers une solution de compromis, déclarait récemment Youssef Amrani, ministre délégué aux Affaires étrangères et à la Coopération à notre confrère Jeune Afrique. Et c’est le même son de cloche du côté du représentant du Maroc à l’ONU «L’impossibilité de réunir un corps électoral a conduit l’Onu à conclure que le référendum était non applicable au Sahara marocain, pour des raisons évidentes», a affirmé Loulichki, l’ambassadeur permanent du Maroc à l’ONU dernièrement sur une chaîne américaine.
Ce qui est sûr c’est que la communauté internationale, par le biais du Conseil de sécurité qui se réunira en avril, est en passe de prendre des décisions sur cette question qui devrait voir le bout du tunnel pour l’intérêt de toute la région.